Aiguilles et boîtes d'aiguilles


Attention ! çà pique !      Les aiguilles de phono, dont le rôle était de transmettre au diaphragme les vibrations inscrites dans le sillon ont fait l'objet de maintes études et fabrications. Chaque fabricant prétendait bien sûr que ses aiguilles étaient les meilleures...

     Mais la grande diversité des aiguilles répond à plusieurs critères :
D'abord l'intensité du son qu'on veut obtenir. Comme il n'y avait pas de contrôle de volume sur les phonos, le seul moyen était de jouer sur la longueur et la section des aiguilles : une grosse aiguille courte (dite extra-forte) donne un son puissant, alors qu'une aiguille longue et fine (aiguille douce) donne un son discret.
D'autre part, il y avait une question de durée d'utilisation : les aiguilles standard en acier devaient en principe être changées à chaque face de disque, alors que les "chromic" de couleur dorée pouvaient jouer 10 faces. Le fin du fin, c'était les aiguilles "Tungstyles" dont l'extrémité en tungstène pouvait jouer 100 disques, avec peut-être un risque d'usure pour les disques.
Oh ! les jolies boîtes !      Quant aux aiguilles en bambou, de section ronde ou triangulaire, bien qu'elles fussent particulièrement prisées des amateurs de musique douce, elles avaient l'inconvénient de nécessiter une retaille au canif (ou avec un outil spécial) à chaque face de disque !

     Les boîtes d'aiguilles furent aussi diverses et variées que les aiguilles elles-mêmes. Ce sont parfois de petits chef-d'oeuvre qu'on a plaisir à collectionner. Les formes sont variées ainsi que les sujets. Le célèbre chien Nipper y est bien représenté ainsi que de nombreux sujets riches de symbolisme: le cygne pour la pureté, l'ange à la trompette pour la puissance, le miroir pour la fidélité....




Dernière mise à jour 30 Décembre 1999
Copyright Jean-Luc Fradet 1997- 2012